Message de Denise Cacheux, Présidente du centre social Lazare Garreau à Lille sud

Chers amis,

Depuis vendredi, la menace terroriste en France a changé de dimension. Les tueurs ont frappé et fauché des vies sans distinction. Cette réalité atroce a touché des proches de notre Centre Social. A ceux parmi vous qui connaissiez un mort ou un blessé, proche ou ami, je veux vous assurer de notre compassion.

Face à cette menace, nous ne devons pas nous arrêter de vivre. Nous ne devons pas cesser d’agir, d’entreprendre, de nous réjouir, d’aimer, ensemble. C’est la première forme de notre résistance à la barbarie des terroristes. Face à un adversaire qui veut détruire, de manière aveugle, notre capacité à vivre ensemble dans la diversité, continuons à faire vivre au centre social nos valeurs de solidarité, de démocratie, de dialogue, de dignité.

Refusons de céder à la peur. En ces jours de deuil national, je rends hommage, en votre nom, aux morts, aux blessés, à leurs familles, à leurs amis.

Présidente du Centre Social et Culturel Lazare Garreau, dans notre quartier de Lille-Sud si mélangé, si vivant, je vous aime tous, quels que soient votre origine, votre religion, vos convictions, votre couleur, votre culture. Je souhaite que, tous ensemble, nous poursuivions notre art de vivre en commun convivial, dans notre quartier multiculturel, dont les jeunes, si nombreux et si vivants, ont été particulièrement touchés par les événements de vendredi à Paris. Beaucoup de jeunes fréquentent notre Centre Social, beaucoup aussi ont des difficultés à s’insérer dans notre société. Nous souhaitons les accueillir.

Face aux défis sécuritaires, notre quartier à la chance d’abriter l’Hôtel de Police et le CHRU. J’en profite pour saluer et dire merci à tous ceux qui assurent notre sécurité et notre santé.

Tous ensemble, continuons à vivre avec nos valeurs, restons dignes, vivants, solidaires et fraternels.

Communiqué du Bureau la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de l’Essonne

Fathi Benjebria, Président, pour le bureau

Avec une violence inouïe, de nouveau, des terroristes ont frappé la France tuant et blessant des centaines de personnes ce 13 novembre. Après l’horreur de janvier 2015, après l’attaque du journal Charlie Hebdo, voici l’horreur de ce vendredi noir. Nous adressons en tout premier lieu notre solidarité et compassion aux victimes et à leurs familles et proches.


Cette terrible situation doit amener tous les responsables, mais aussi tous les citoyens à affirmer la nécessité de sortir de cette folie meurtrière et de s’unir pour faire face à cette menace qui est en train déstabiliser nos démocraties.

Il nous faut résister à la peur panique, à la lâcheté comme à la violence, à la haine aveugle, aux amalgames, aux stigmatisations.

Il nous faut résister pour chasser tous les obscurantismes et pour ne pas ressembler à ceux que nous combattons

Il nous faut résister et agir ensemble pour que plus que jamais l’union, la solidarité, la fraternité et la détermination nous guident afin que la France demeure un pays qui fait grandir paix et justice.

Hommes, Femmes, Citoyens de bonne volonté, nous encouragerons le débat démocratique avec raison et en évitant les pièges des amalgames et de la résignation.

La Fédération des centres sociaux et socioculturels de l’Essonne va ainsi s’attacher à mettre en place rapidement des espaces d’échanges, de réflexion et d’élaboration de propositions d’appui, d’actions afin que chaque acteur salarié ou bénévole puisse agir sereinement et agir au quotidien pour faire vivre nos valeurs sur les territoires où nos centres sont implantés.

En lien avec les valeurs de notre charte fédérale où Solidarité, Dignité humaine et Solidarité font sens, nous restons plus que jamais déterminés à défendre et à porter les couleurs du Bien Vivre Ensemble sous les bannières de Liberté, d’Égalité, de Fraternité.

 

Déclaration Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels du Val de Marne

Par Abdel-Krim ACHEMAOUI, Président, pour le conseil d’administration

C’est avec stupeur et émotion que nous vivons cette nouvelle série d’attentats qui a frappé Paris, la France dans la soirée de ce vendredi 13 novembre 2015

Par delà les maux d’une nuit d’horreur et d’effroi indescriptible, nos pensées vont d’abord aux familles des victimes, aux blessés et à leurs proches. Nous tenons à leurs exprimer nos plus sincères condoléances, notre entière solidarité et tout notre soutien dans ces épreuves difficiles qu’ils auront à surmonter.

Nous voulons aussi rendre hommage à l’immense dévouement et à l’expertise professionnelle dont ont fait preuve les équipes de secours médicales, et saluer également les forces de la puissance publique de notre pays, intervenues très rapidement sur les lieux du drame.

Notre indignation est totale et nous dénonçons ces actes criminels d’une sauvagerie insoutenable. Ils ont encore ciblé sciemment et indistinctement des innocents vulnérables, s’attaquant ainsi au principe même d’humanité pour nier le droit fondamental et universel à la vie des personnes. C’est inacceptable !

Nous nous joignons à l’émotion et au recueillement national et réaffirmons avec force notre attachement aux valeurs de notre République.

Néanmoins, si la puissance publique doit créer les conditions d’une réflexion en profondeur sur les mesures de sécurités essentielles à la protection de nos concitoyens, il nous semble aussi indispensable de nous interroger sur les causes de tels évènements au niveau national et international pour faire émerger l’apaisement nécessaire.

Nous restons plus que jamais déterminés à défendre et à porter les couleurs du vivre ensemble sous les bannières de Liberté, d’Égalité, de Fraternité. Hommes, Femmes, Citoyens de bonne volonté, nous encouragerons le débat démocratique avec raison et en évitant les pièges des amalgames et de la résignation. La fédération des centres sociaux du Val de Marne va ainsi s’attacher à mettre en place rapidement des espaces d’échanges, de réflexion et d’élaboration de propositions d’appui , d’actions afin que chaque acteur salarié ou bénévole puisse agir sereinement et efficacement sur les territoires où nos centres sont implantés.

Plus que jamais l’union, la solidarité, la fraternité et la détermination doivent nous guider pour que la France demeure un pays qui fait grandir paix et justice.

 

Développer les occasions de rencontres, de dialogues…

L’Union Regionale des  Centres Sociaux du Nord Pas de Calais, la Fédération du Nord, la Fédération du Pas de Calais :

Depuis les attentats ignobles du 7 janvier dernier, dix mois se sont écoulés, jusqu’à l’ignominie des attaques lâches et barbares de ce vendredi 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
Le réseau des Centres Sociaux du Nord/Pas-de-Calais, son Union Régionale, les Fédérations du Nord et du Pas-de-Calais expriment sa solidarité et sa compassion en direction des victimes, leurs familles, leurs proches, leurs amis.
Ces attentats perpétrés en plusieurs endroits de la capitale française sont l’œuvre funeste d’assassins fanatiques manipulés par des obscurantismes, qui n’arriveront jamais à vaincre l’esprit de Liberté qui souffle en permanence dans notre pays et, plus largement, au sein de l’Union Européenne.
Ce terrorisme aveugle, sauvage et sanguinaire a frappé, cette fois, des personnes semblables à chacun(e) d’entre nous, qui avaient décidé de se retrouver et/ ou d’être un soir de fin de semaine dans des lieux de détente, de réjouissance, de rencontres amicales, sportive, musicale ou loisible.
C’est la société civile qui a été touchée directement, celle à laquelle nous appartenons, en premier lieu. Celle qui peut s’exprimer, s’engager notamment dans des associations  régies par la Loi 1901, qui contient en son premier article, le droit de s’associer librement, dans un but légal et d’agir collectivement ; c’est en particulier le cas le plus largement répandu des centres sociaux, et cette liberté fondamentale constitue le ferment de notre Vivre Ensemble.
Le temps présent appelle au respect, à la dignité et au silence du recueillement.
Mais demain, déjà, nous fait exprimer colère, affirmation et résistance.
Dans un contexte perturbé, au plan mondial, nous sommes convaincus que seules la solidarité, la dignité, la démocratie sont les valeurs avec lesquelles nous pouvons nous allier pour soutenir la Liberté, l’Egalité, la Fraternité, avec les règles de la Laïcité.
Bon nombre d’initiatives ont été prises, ici, là et ailleurs, depuis le début de cette année 2015, et elles doivent se poursuivre, car elles sont porteuses de résultats et d’espoirs, pour les jeunes et les adultes. Elles constituent aussi une réponse saine et franche face aux réflexes de repli, de stigmatisations et de peurs de tous ordres.
Il faut poursuivre et développer encore ces occasions de rencontres, d’échanges, de dialogues, de convivialité et de projets en commun.
Notre réseau fédéré des centres sociaux, aux différents niveaux, sera à l’écoute de toute initiative et sollicitation allant en ce sens.

Mostafa GHEZAL, Président de l’Union régionale des centres sociaux du Nord-Pas de Calais
Michel BRULIN, Président de la Fédération des centres sociaux du Nord
Alain BOISSON, Président de la Fédération des centres sociaux du Pas-de-Calais

Urgence du débat

Par François Vercoutère, Délégué général FCSF

Nous ne pouvons que joindre nos voix pour exprimer nos sentiments mêlés de compassion en direction des victimes et de leurs familles et de colère ou d’incompréhension par rapport aux auteurs de cette barbarie.

Cette fois-ci pas de ciblage des victimes. Il ne s’agit pas de se venger de caricatures blasphématoires ou de l’appartenance à une confession religieuse haïe. C’est Madame et Monsieur « tout le monde » qui ont été visés ou tout du moins une certaine façon de vivre ensemble en bonne intelligence dans ces quartiers populaires de Paris.
Par contre, c’est bien la division, la peur, qui sont recherchées.

Notre président de la république a décrété très rapidement l’état d’urgence. C’est sa responsabilité. La sécurité maximum doit être recherchée, bien sûr.
Dans notre domaine de responsabilités nous vous proposons de décréter l’état d’urgence en matière de dialogue et d’ouverture maximum.

Ouvertures exceptionnelles en soirée, en week-end peut être, nous rêvons que les centres sociaux et socioculturels puissent devenir des espaces de résistance actifs face à cette barbarie. Il nous « suffit » pour cela d’être ce que nous sommes : des lieux où dialogue, respect de la dignité humaine, construction de la solidarité de proximité font face au sectarisme, à l’endoctrinement, au manque d’avenir.
Comment, après le temps de compassion pour les victimes, ne pas penser au désespoir d’un jeune de 20 ans qui, en France, trouve une issue attrayante dans la proposition de se faire sauter sur une terrasse de café en plein Paris ?

L’ouverture maximum c’est provoquer le dépassement des frontières, des silences,des absences de contact. C’est aller chercher des populations qui ne nous connaissent pas : habitants d’autres quartiers, familles isolées, milieux socio-économiques peu habitués à fréquenter nos structures, familles religieuses et politiques, syndicats, pour les inviter au débat.

De quoi débattre ? D’abord des questions des participants, de leurs inquiétudes, peut-être de leurs préjugés. Peut-être faut-il aussi interroger nos façons de vivre ensemble, interpeller sur les passerelles, sur les solidarités nécessaires.
Inventer ensemble un territoire…

> où les jeunes trouvent une place d’apprenti, de stagiaire dont ils ont besoin pour poursuivre leurs études parce que le milieu économique local veut bien relever le défi,

> où les associations se renouvellent, se parlent, se bousculent pour entendre ce que les jeunes veulent inventer de nouveau sans les obliger à aller le faire ailleurs par manque d’écoute, de place offerte.

> où le dialogue entre élus locaux et élus associatifs permet de bâtir des actions d’intérêt général riches et transformatrices,

> où la coopération et l’entraide sont les règles à l’école, mais aussi entre associations, ou entre acteurs économiques

> où les loisirs ouvrent au monde et à ses questions plutôt qu’à la découverte de loisirs prêts à consommer,

> où les parents seuls trouvent dans leur voisinage appui et coup de main,

> où les religions créent des espaces de dialogue permanents

> où le croisement de savoirs donnent au plus grand nombre les outils de compréhension de la complexité du monde…


Au vu des sujets proposés l’état d’urgence va devoir durer !

Faire vivre l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

COMMUNIQUE DE L’UNION DEPARTEMENTALE DES CENTRES SOCIAUX ET SOCIOCULTURELS DU HAUT-RHIN SUITE AUX ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE 2015

Mulhouse, le 16 Novembre 2015

Après les terribles attentats du 13 Novembre à Paris, quels mots peuvent exprimer l’indicible ?

Les actes de Vendredi soir ont fait des centaines de victimes, décédées ou gravement blessées, et ont dévasté des familles entières.
Nos pensées les plus émues et sincères vont d’abord à toutes ces victimes et à leurs proches touchés par ces actes odieux. Si l’on ne peut se mettre à la place de ces femmes et de ces hommes atteints au plus profond de leur être, ils n’ont jamais été aussi proches de nous, car c’est notre société qui a été attaquée.

Les attaques ont visé, dans un quartier très fréquenté, des personnes de nationalités et de confessions plurielles, d’origines et de milieux divers.
Ces actes odieux ne sont en réalité pas aveugles, car ils visent à détruire ce qui fait socle : le vivre ensemble dans un pays libre, démocratique et laïc, en tuant les gens qui portent et animent les valeurs de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Rappelons-nous qu’en un mois, en Turquie, en Egypte ou encore la semaine dernière au Liban, l’obscurantisme et le fanatisme ont frappé sans distinction des individus refusant d’être soumis à une idéologie qui nie les Droits de l’Homme.

Rappelons-nous encore qu’au début de cette année 2015, notre pays était frappé au cœur de sa liberté de pensée, d’expression et de conviction.

A travers ces actes de terreur, c’est tout simplement ce qui fait notre humanité que l’on cherche à atteindre. Notre humanité, c’est aussi notre unité que l’on doit savoir porter haut et fort.

Mais au-delà des exhortations, que faire pour cultiver les principes les plus précieux et universels des Droits de l’Homme si durement éprouvés en ces temps tourmentés ?

Redisons-le : autant le chaos (voulu par les auteurs de ces crimes) consisterait à céder à la division et à la peur de l’autre, autant l’erreur serait de nier la gravité de la situation et des difficultés que traversent notre société et notre Monde aujourd’hui.

Pour dépasser les réactions instinctives que pourraient provoquer ces terribles événements, osons peut-être déjà simplement faire fructifier ce qui fait notre condition humaine : notre capacité à réfléchir, à écouter, à débattre pour que la pensée ne cède pas face à l’ignorance et à l’intolérance.

C’est pourquoi notre Union Départementale ainsi que notre Fédération Nationale encouragent dans les jours qui viennent, mais aussi dans la durée, le développement d’espaces d’échange et de discussion, formels ou informels, en particulier au sein des Centres Socioculturels, fidèles aux valeurs de l’Education Populaire.

Ainsi, chacun, à notre niveau, essayons plus que jamais de faire vivre l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : «Tous les êtres humains sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.»

Jean-Yves RUETSCH, Président de l’UD CSC 68

Hier mon père pleurait

Par Anne-Catherine Barthelon, centre social de Tournon

Hier mon père pleurait
Mon père ce héros, avait le journal ouvert sur ses genoux, à la page où les portraits des jeunes victimes de l’attentat étaient publiées
Et mon père pleurait
Mon père , 90 ans, mon héros parti malgré lui, en indochine à 20 ans, lui qui a mis des années avant de raconter , il pleurait..
parce qu’il sait ce que c’est que d’avoir un fusil dans les mains, de tout faire pour éviter de tirer, de faire demi tour dans  les rizières lorsqu’ils se retrouvaient face à face avec les mêmes jeunes de leur âge…pour ne pas tirer, pour ne pas tuer.
il ne comprend pas…toutes ces victimes sont ses petits enfants..il pleure.

Citoyenne du Monde

Par Hélène Hudelaine, bénévole à l’ESAAC de Pessac

Comment nommer cet ennemi de la Liberté, du Vivre ensemble, du Partage, de l’échange pluriculturel, de l’Humanité tout simplement ?

La France a été une fois de plus touchée en son sein, dans un quartier parisien qui représente la mixité, mais également l’endroit où les Français s’expriment depuis si longtemps quand ils sont heureux, mécontents, ou en colère !

Place de la République, Bastille, Charonne … Cette frappe barbare a été très clairement organisée et ciblée… mais le résultat escompté par ces fous emplis de haine, ne s’est pas produit !

C’est un échec, car malgré la peine infligée, les Parisiens, les Français et tous les pays pour lesquels la Liberté est une évidence, se sont tous levés dans une belle Fraternité et une compassion sans faille !

Aujourd’hui, il me semble URGENT que notre société libre et moderne doit sincèrement se poser les vraies questions, garder son sang froid et s’unir afin d’éradiquer cette vague assassine qui peut aujourd’hui toucher toute les démocraties !

Profondément choquée par cette haine qui frappe une fois de plus le peuple Français en cette fin d’année 2015, sans aucune retenue, des innocents et qui laisse les proches et amis dans une tristesse absolue, dont je ne peux qu’imaginer la peine et la souffrance engendrées !
Je suis de tous coeur avec chacune et chacun d’entre vous et compatis sincèrement à votre épreuve !
La France est avec vous et avec tous ceux qui directement ou indirectement ont subi ou subiront un traumatisme !

Tout ceci doit être stoppé au plus vite !

Nous devons, au-delà de ces évènements : garder le cap, rester dignes, responsables et surtout continuer nos activités militantes et conscientes auprès de nos Associations ! Car c’est ainsi que nous démontrerons notre détermination, notre volonté et notre choix de vivre libres et fraternels ensemble !

Malades contre l’humanitude

Par Jalal Lahmar, trésorier de la Fédération centres sociaux et socioculturels des Hauts de Seine.

« L’humanité devra mettre un terme à la guerre ou la guerre mettra un terme à l’humanité. »
– J.F Kennedy

Le Prophète Mohamed a dit :
 » Que périssent les extrémistes, que périssent les extrémistes, que périssent les extrémistes.  »

La juste réaction serait de faire front commun. Un front commun au sein duquel un corps clairvoyant murmure une quête a l’injonction silencieuse a l’oreille des esprits d’humanitude pour ensemble travailler, éduquer et construire l’avenir et non pour réagir aux drames et le circonscrire a une unité nationale fracturée.

C’est une lumière, un art de vivre et une philosophie de l’homme qui se joue en ce siècle, symbole d’un besoin vivifiant d’admettre que notre monde n’est jamais assez habitable en humanité tant qu’il y aura des fous de mort.

Alors donnons un coeur a l’humanité, donnons un coeur a l’amour pour vivre d’espérance et se reposer de souvenirs brillés doucement dans les yeux de nos enfants comme la promesse d’être l’espoir dans les jours difficiles, comme un noeud qui nous tient a la vie.

Barbares

Par Jocelyne Casavecchia, administratrice de la Fédération de la Meuse

Barbares, la démocratie et la laïcité vous font peur, c’est pour ça que vous perdrez, car c’est cela qui fait de nous des femmes et des hommes libres. Oui, nous aimons la vie, mais nous aimons encore plus notre devise « Liberté, égalité, fraternité ». J’ajouterais solidarité et laïcité. Solidarité avec toutes les victimes et leur famille. Fraternité: je suis musulmane avec mes amis musulmans, je suis juive avec mes amis juif, je suis chrétienne avec mes amis chratiens, je suis athée avec mes amis qui ne croient pas. Eux et moi sommes la France de l’égalité et de la liberté. Je suis et je reste Charlie.

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