Message de la Fédération des Deux-Sèvres:
Pleurons seuls si nous ne voulons pas montrer notre émotion,
Pleurons ensemble même si nos gorges trop serrées ne nous permettent pas d’exprimer les mots qui pourraient apaiser,
Mais pleurons car ce n’est pas concevable que nos enfants, nos amis, nos parents, nos voisins ou tout simplement cet inconnu, soient abattus, mutilés au nom de…, au nom de rien !
Les larmes vont inspirer la colère, cela ne peut être autrement. Mais cette colère ne doit pas se transformer en haine mais en énergie, en engagement, en paroles, qui encore une fois devront s’opposer et prendre le dessus de toutes les expressions qui attisent cette haine qu’il faut combattre.
Il est des lieux où nous ne pouvons pas agir, mais de penser que nous sommes impuissants serait la pire des choses.
Restons debout pour que demain encore, nos enfants, nos amis, nos voisins, nos parents, et cet inconnu, puissent continuer à rire, écouter de la musique, être ici ou ailleurs sans être violemment interrompus par un éclair noir suivi d’un silence insoutenable.
Jean-Noël Léridon, délégué