Tous touchés, horrifiés, concernés

Par Martine L., adhérente

C’est l’HUMAIN, qui est atteint, quels que soient:
* son lieu de naissance
* sa couleur de peau
* ses croyances et pratiques
(ou NON pratiques) religieuses…

Je m’autorise à joindre le poème ci-dessous,
-écrit par un ami tunisien, Monsieur de 83 ans-
au lendemain de l’attentat au Bardo.

N’ayant pas de ses nouvelles actuellement, je m’autorise à vous adresser son cri de révolte…sans toutefois mentionner son nom -sans son accord –
toutefois, dès que nous serons en contact, il est évident que je l’en informerai et s’il le souhaite, nous pourrons rajouter son nom.

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Attentat au Bardo

Il n’y a pas longtemps,, vers midi, en plein jour,
L’attentat à Charlie
Mit tout Paris, debout, terrifié, en furie :
Un forfait de tueurs engagés, sans retour.

Deux mois après, on voit le même scénario
Frapper cruellement le musée du Bardo.
Deux cinglés terroristes
Mitraillent sans pitié d’innocents touristes.
Ce fut un grand carnage au pays de Carthage.

Le monde attendri, condamne, déplore,
Manifeste le jour et la nuit, à l’aurore.
Cet élan sincère nous fait bien chaud au cœur,
Mais il ne peut chasser le danger et la peur.
Pour réduire à néant
Ces fanatiques violents,
Conserver nos valeurs bien républicaines,
Sans violence et sans haine,
Protéger et asseoir notre Révolution,
Il nous en faut bien plus : passer aux vraies actions.

Le terrorisme se répand, fort et violent.
Sa graine semence
Se nourrit, grandit et trouve sa puissance
Dans les misère et chômage somnolents.

Il dormait chez les gens faibles et fragiles
Qui se laissent sans mal travailler, façonner
Par les « prêcheurs » habiles
Pour être des robots à casser et tuer.

Le commanditaire de l’attentat Bardo
S’est servi de cinglés, fanatiques robots
Pour mettre en échec notre démocratie.
En tuant le tourisme, il bloque l’économie,
Accentue le chômage, fait fuir les capitaux,
Pour faire place alors aux colères et chaos.
En visant le musée et mitraillant ses murs
Il pense effacer des siècles de culture.

Si ces robots ne sont que de simples tueurs,
Où sont donc les penseurs 
Qui tirent sur les fils
Pour dicter à distance
Les différentes données et profils
Des nouveaux attentats, fruits de leur démence ?

On a bien vu, hélas, au musée de Bagdad
Des œuvres d’art brisées à la débandade,
Nimroud l’assyrienne, détruite au bulldozer
Sans le moindre remord et sans regrets amers.

SOS donc aux chefs des puissances mondiales !
L’épidémie DAECH rampe et s’étale.
Hier c’était Bagdad, aujourd’hui le Bardo.
A qui le tour demain ? Le bateau prend de l’eau.

Publié par

Julien Bastide (modérateur)

chargé de communication FCSF / webmestre du site www.centres-sociaux.fr.

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